Quelles sont les conséquences du manque de confiance en soi ?
Lorsque l’on en manque, cela se manifeste par un comportement qui met en œuvre :
D’un point de vue émotionnel, cela se traduit par :
Le manque de confiance nous pousse à croire en cette petite voix qui nous dit :
S’il est récurrent, le manque de confiance en soi devient pathologique et peut se traduire par :
Quelles sont les causes du manque de confiance en soi ?
Elles sont très variables, car elles tiennent compte à la foi d’un tempérament, mais également de l’environnement social et éducatif.
Une expérience a montré que des enseignants persuadés d’enseigner à des enfants à haut potentiel obtenaient des résultats plus élevés en fin d’année scolaire que dans la classe test où ils pensaient enseigner à des enfants à potentiel plus faible (cf. Rosenthal & Jacobson, 2003).
Telle une prophétie autoréalisatrice cet effet Pygmalion (croire en la réussite de l’autre) améliore considérablement les chances de son succès.
En outre, les moqueries, les humiliations, les mises à l’écart subies à l’école sont une source importante de baisse de confiance en soi.
Cependant, à l’adolescence, grâce aux « bons copains » ou aux premières expériences amoureuses réussies, la tendance peut s’inverser. De plus, une solide confiance en soi, ne doit dépendre ni de ses performances, ni de l’approbation des autres.
De grands traumatismes tels qu’un viol, un grave accident, un échec scolaire ou professionnel, etc., peuvent enclencher des pensées négatives et la peur de l’échec, qui elles-mêmes entraînent l’inhibition et la procrastination.
En tant que formatrice, enseignante, mère ou personne en lien avec les métiers de la formation, souvenez-vous qu’en favorisant le “oser faire” vous enclenchez un cercle vertueux qui réintègre progressivement de petits puis de plus grands succès associés à des pensées positives.
Oser prendre le risque de mettre en danger sa « réputation intellectuelle », oser s’exposer à la critique, oser faire des essais, oser expérimenter, « oser faire ». Nous comprenons que les facteurs environnementaux (mais pas seulement) peuvent être déterminants, dans le choix de cette prise de risque.
C’est pour cela que, la protection que devrait assurer une salle de classe ou de formation devrait être une condition sine qua non à l’apprentissage. Ces lieux devraient laisser l’accès à des « essais à moindre risque », autorisant la prise de confiance en soi (cf. Legrand, 1983) sous l’œil du pédagogue qui sera en capacité de corriger les erreurs et de réguler les manques et les excès de courage face à « l’oser faire ».
Cependant, pour faciliter l’acceptation d’être mis en échec il est nécessaire qu’auparavant il ait une perspective de succès.
De façon générale, l’amour inconditionnel favorise la confiance en soi. Croire aux capacités de l’autre, entraîne sa confiance en lui et l’actualisation de ses modes opératoires intentionnels (augmentation de ses compétences).
Il est donc nécessaire que l’individu ait la croyance d’avoir une chance de réussir.
Par conséquent, la stratégie pour développer sa capacité à « oser faire » est d’avoir la croyance d’un accès possible au succès. En outre, donner du sens à l’action est un atout supplémentaire pour augmenter cette capacité à passer à l’action sans nécessairement en craindre l’issue.
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