Dans un contexte social, le duo confiance/défiance induit un état qui oscille entre 4 variables :
L’identité narrative (cf. Ricoeur) d’une entreprise ou d’un groupe de travail s’appuie sur :
Ricoeur, P. (2005). Parcours de la reconnaissance – Trois études. Paris: Editions Gallimard.
Lorsque l’identité narrative est crédible, on observe l’apaisement des conflits internes, l’augmentation du degré d’engagement, ainsi qu’une plus forte coopération entre les agents d’une même collectivité.
Dans ce cas, l’individu s’identifie volontiers à ce collectif et privilégie l’intérêt collectif à son propre intérêt. Chacun accepte de s’effacer au bénéfice du collectif, car chacun a confiance au fait que cela lui sera profitable et qu’il sera protégé de l’iniquité ou de l’injustice.
D’un point de vue économique, il est observé que l’engagement individuel et la coopération réduisent les coûts de transaction et d’organisation. Cela constitue une ressource rare et pertinente qui donne un large avantage face à la concurrence.
En tant que formatrice, enseignante, mère ou personne en lien avec les métiers de la formation, souvenez-vous que celui qui gère une équipe se doit de faire preuve de leadership, c’est-à-dire :
En conclusion, si vous voulez vous positionner en leader, n’oubliez pas de respecter l’identité narrative du collectif auquel vous appartenez, puis de considérer et de reconnaitre l’autre comme un autre vous-même avec ses forces et ses faiblesses.
La confiance, ça se mérite !
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