Des chercheurs ont mis en évidence que les bactéries intestinales communiquent avec les cellules de la paroi intestinale (cf. Collins, 2011).
Lors d’une expérience, le microbiote de souris de lignée «calme » a été inoculé à une lignée de souris « téméraires » et inversement. Les souris calmes sont devenues aventureuses, et vice et versa !
Nos bactéries enverraient des signaux à l’épithélium qui dicteraient leurs envies au cerveau. Il a été constaté que des maladies telles que celle du syndrome du côlon irritable sont souvent associées à des comportements anxieux ou dépressifs.
De plus, les bactéries savent s’adapter à tous les milieux, certaines sont capables de synthétiser des neurotransmetteurs qui communiquent avec le Système Nerveux Central et influencent nos comportements.
L’humanité se distingue par trois entérotypes (une communauté de bactéries qui composent la flore intestinale nommée selon le genre de bactérie dominant) :
Collins, S. M. (2011, August). The Intestinal Microbiota Affect Central Levels of Brain-Derived Neurotropic Factor and Behavior. Gastroenterology, 141, pp. 599-609.
Ceci nous indique que non seulement les bactéries influenceraient notre comportement, mais que la manière dont nous nous nourrissons influe sur la constitution de notre microbiote.
En tant que formatrice, enseignante ou maman, pour une meilleure compréhension de l’état dépressif ou anxieux de vos apprenants, élèves ou enfants, pensez à mettre en lien la façon dont ils se nourrissent.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.