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Vive la sieste !

Les différents systèmes de mémorisation

Pour gérer son quotidien, et ses apprentissages, l’être humain possède différents systèmes de mémorisation que nous classerons selon une temporalité, une fonctionnalité ou une utilité.

Donc, selon le temps de stockage, nous distinguons la mémoire sensorielle, de travail et à long terme :

  • La mémoire sensorielle (200 millisecondes à 3 secondes) qui gère la perception des stimuli.
  • La mémoire à court terme, ou mémoire de travail va permettre une première mémorisation qui va soutenir la capacité d’attention de l’individu (mémorisation durant une dizaine de secondes, 7 éléments (+ ou – 2) (empan mnésique).
  • La mémoire à long terme, secondaire, nécessite un effort pour être encodée, stockée puis récupérée.

Concernant la mémoire à long terme, nous distinguons deux systèmes principaux de mémoires : la mémoire procédurale1 et la mémoire déclarative2.

Concernant la mémoire déclarative, lors du sommeil, les neurones situés dans la zone de l’hippocampe se réactiveraient afin de rejouer les informations vécues lors de l’éveil pour soutenir son encodage. Mais au bout d’un certain temps, lorsque le même apprentissage est expérimenté, c’est la zone du cortex préfrontal qui montre une activité.

Concernant la mémoire procédurale, les expériences ne montrent pas de transfert entre l’hippocampe et les autres aires cérébrales lors du sommeil. Cependant, les apprentissages procéduraux seraient aussi optimisés par une période de sommeil.

 
 
Catherine Eymery Ph.D
Catherine Eymery
Chercheure / Formatrice / Entrepreneure

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Gais, S., & al. (2007, 11 20). Sleep transforms the cerebral trace of declarative memories. PNAS, 104(47).

Mary, A., Schreiner, S., & Peigneux, P. (2013, 10 16). Accelerated long-term forgetting in aging and intra-sleep awakenings. Frontiers in psychology (750).

Urbain, C., & al. (2016, 07 1). Sleep in children triggers rapid reorganization of memory-related brain processes. NeuroImage, pp. 213-222.

Une expérience récente (cf. Urbain, & al., 2016) montre que chez les enfants, une sieste de 1h30 après un apprentissage suffirait pour consolider la mémoire déclarative à long terme contre toute une nuit pour un adulte.

En outre, il a été constaté (cf. Mary, & al., 2013) que la consolidation de la mémoire serait moins opérante avec l’âge (65 ans et +).

En effet, l’âge aurait une influence sur la qualité du sommeil, voire sur la qualité des connexions neuronales (plasticité neuronale). Cependant, les données actuelles ne permettent pas de distinguer si la difficulté de mémorisation est uniquement due à une mauvaise qualité du sommeil ou à une difficulté du cerveau à réorganiser ses réseaux neuronaux ou encore un peu des deux ?

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En tant qu’Enseignante ou formatrice rappelez-vous que quoi qu’il en soit une nuit de sommeil après un apprentissage favorise l’encodage et le transfert des informations de l’hippocampe vers le cortex préfrontal, lieu privilégié de la mémoire à long terme (cf. Gais, & al., 2007).

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